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Selon Jess: Le temps est pluvieux ce matin à Picton. Nous prenons le ferry afin de rejoindre l’île du Nord pour une dernière semaine de découvertes. Louise voudrait bien qu’il y ait une « STORM » pour que la traversée soit extrême; à l’opposé, je préfère l’eau calme. Selon certains livres, cette traversée de 3 heures serait la plus belle au monde…
La mer est tout de même calme malgré la pluie qui ne cesse de tomber à l’extérieur. Notre arrivée à Wellington est parfaitement calculée et la sortie du bateau est beaucoup plus rapide que je ne l’aurais pensé. Alex, notre GPS, a de la difficulté à s’orienter dans cette nouvelle ville et nous amène à faire quelques détours. Nous décidons de ne pas trop flâner dans Wellington (capital de la Nouvelle-Zélande) car avec une population de 370 000 personnes, on pourrait croire qu’on est encore plus gros et plus encombrant avec Edgar.
Nous prenons la route de Martinborough, centre d’une région viticole prometteuse. La vallée que nous découvrons, malgré l’épais brouillard et la pluie, est magnifique. Le village de 1500 habitants compte désormais, à lui seul, plus d’une vingtaine de vignobles et cultive principalement, comme cépage, le fameux Pinot Noir. Nous nous arrêtons au Martinborough Wine Center afin de déguster des bons crus. Je pars à la recherche d’un Pinot Gris, plutôt doux, en guise d’apéritif. Mon sac d’achat comprend également un Riesling Vendanges tardives que je rapporterai au Québec pour déguster avec mon amoureux. Louise, pour sa part, investit dans un Pinot Noir 2008 et un Cabernet/Merlot/Franc 2007. De toute évidence, nous ferons de grandes vendanges lors de nos prochaines soirées.
Nous mettons pied à terre pour la nuit à Palmerston North, la « cité du savoir ». Elle abrite la seconde université de Nouvelle-Zélande ainsi que plus de 70 centres de recherche, dont les principales disciplines sont l’environnement (agriculture, agroalimentation), les langues et le commerce. Rien d’étonnant à ce que la moitié de la population soit âgée de moins de 25 ans. Elle est également multiculturelle puisqu’elle abrite plus de 75 communautés ethniques différentes. À première vue, le niveau de vie socioéconomique semble y être élevé. Des maisons et commerces modernes de « standing » supérieur jalonnent les rues.
Je trouve cette ville très inspirante et je me demande bien quel est le salaire d’une infirmière ici. HiHi
Photos et textes © Tous droits réservés 2009 – Louise Roy, Jessica Roy