Mercredi, le 16 novembre 2011 – Toute une pluie torrentielle en début de nuit ou de soirée (car personne n’est au lit après 21hres). Je fais du transfert de photos au lit avec ma lampe frontale. J’entends Lolita ronfler à quelques mètres de moi (rappelez-vous que nous dormons sous la terrasse toutes les deux) lorsque des trombes d’eau poussées par de grands vents se mettent à tomber! À un point tel que la pluie ruisselle sur la terrasse, mouillant mon oreiller, mon matelas et mon iPad! Aaaahh, pas mon iPad! 😦 Je ferme quelques fenêtres à battant, mais il ne m’est pas possible de fermer celles qui sont au-dessus de la tête de mon lit, car trop lourdes. Je ramasse donc prestement une grande courte-pointe pour couvrir le haut de mon lit et je bouche le haut de mur entre les battants de fenêtres avec des coussins. Je m’installe au pied du lit pour poursuivre mon travail. Lolita ronfle encore… 🙂
Ce n’est pas le temps qui est triste au p’tit matin (car non, je n’ai égorgé aucun coq… trop nombreux), mais bien l’atmosphère. Lolita part visiter ses enfants à Tahiti pour une dizaine de jours et je quitte pour Moorea en après-midi. À 7hres, je pars faire un dernier tour de Huahine Iti, la petite, la sauvage, la plus indigène de toutes les Îles sous le vent. Je lunch Chez Tara, quelques heures de farniente et de réflexions sur mes derniers jours de vie dans le quotidien des natifs pur sang de la Polynésie.
Je sais d’ores et déjà que mes souvenirs de Polynésie ne seront pas qu’en surface, ne seront pas fait que d’images, de paysages, de mer et de soleil. Des souvenirs que je ne peux photographier, que je ne peux décrire.
14h – Je passe prendre Lolita, nous chargeons les bagages et filons vers l’aéroport. – Plein d’essence avant de remettre la voiture de location et faire monter la dame qui ramènera la voiture de l’aéroport à l’agence. Oups… elle n’y ait pas. Et selon sa compagne de travail:
– Aaaah, mais elle a dû oublier!
– Pas de problème! Il y a deux possibilités: je laisse la voiture à l’aéroport et vous venez la prendre quand-bon-vous-semblera ou vous me donnez l’adresse de la « dame-qui-a-dû-oublier », et je passe la prendre chez-elle pour l’amener avec nous à l’aéroport.
Nous repartons, tourne à droite au pont, tourne à gauche chez les gendarmes, 3e maison à droite, je klaxonne, une dame sort avec un bébé dans les bras. Je la reconnais, elle aussi, elle est ahurie…
– Mais comment tu sais où j’habite??
– J’ai des contacts Madame! Allez, montez derrière, nous avons un vol à prendre! Hahaha!.
Et Lolita rit vraiment de bon coeur pour la première fois depuis mon arrivée! Elle vient d’avoir un aperçu d’une Germaine québécoise! Hahaha!
16h – Arrivée à Moorea, je fais mes adieux à Lolita qui poursuit son vol sur Tahiti.
Allo Louise,
J’attendais de voir apparaître un premier oiseau avant de te répondre ;-)) Tu nous a offert une belle silhouette d’Aigrette sacrée. Dans le magazine Géo de novembre (revue française sûrement vendue à Tahiti), un article intitulé «Île de Pâques, rêve ultime des voyageurs». On y apprend, entre autres, qu’en 10 ans, le nombre d’autos est passé de 100 à 1000. Mais on ne parle pas de ton arrivée 😉 Nous avons adopté la plante à Zorro jusqu’à ton retour. Entourée d’amour (et de lumière), elle se remet lentement de son dangereux «becqueteur». Continue d’écrire, on te lit religieusement…
Gaétan et Nicole
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Bonjour Louise,
Non mais quel blogue, je viens de sauver quelques milliers de dollars en le lisant. Tes descriptions sont tellement vivantes que si un jour je vais à Tahiti, j’aurai l’impression de déjà vu.
Sans blague, tu sembles apprécier beaucoup ton séjour qui est, je le crois, à la hauteur de tes attentes. J’ai déjà hâte au jour 7.
Continue de t’amuser et de tisser des liens comme tu sais si bien le faire,
Claire
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Bonjour Louise,
Fantastique ton voyage jusqu’ici à part la pluie . C’est un coin que je n’y suis jamais allée.
Tout a l’air merveilleux, les fleurs, les fruits et les poissons et les personnes.
Tu racontes super bien, continues.
Claudette
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