Lundi, 21 novembre – Après la tranquillité et la douce sérénité d’un lieu monastique, entrer au centre-ville de Papeete sur l’heure de pointe, me fait sentir comme dans un – mélangeur à vitesse maximale. Ouf… y’a du monde en ville! Et ça pue! Et j’ai pas de GPS! J’tourne en rond! Pis j’trouve pas de stationnement! Grrrr… Tout ça juste pour aller au Marché public, moi qui aime pas magasiner! Coudonc…Ch’tu en train d’chialer moé la-la?? Hahaha! Après un temps qui me semble éternel, je finis par me dénicher un stationnement à étages qui n’affichent pas complet.
Papeete (prononcé Papé’été, compte 120 000 habitants avec sa banlieue. Avec son front de mer animé, et ses quelques rues piétonnières propettes, la ville se donne des airs de capitale moderne. Elle souffre donc des mêmes problèmes qui affectent les métropoles occidentales: congestion aux heures de pointe, pollution, nuisance sonore et vie chère.
Je fais quelques rues et j’arrive au Marché. Je circule entre les étals de souvenirs à touristes. Le 1er étage est occupé en grande partie par les denrées alimentaires. Le 2e étage offre tout pour l’acheteur de souvenirs: pareos, colliers de coquillages, bijoux, perles, Monoi (à lire), savons, etc. J’y traîne pas longtemps et me lance à la recherche d’un resto avec wifi… sans succès. Je quitte donc sans peine, c-à-d sans tristesse, mais pas sans peine, c-à-d sans GPS, cette ville trop bruyante à mon goût pour aller à la découverte de la côte nord et est de Tahiti Nui, la grande.
Encore un site historique décisif dans l’histoire de la Polynésie: la Pointe Vénus, qui ferme la baie de Matavai (photo tout en haut), symbolise la rencontre de l’Europe et de la Polynésie. C’est ici que le capitaine Cook, au cours d’une mission scientifique, aménagea son observatoire astronomique en 1769. La pointe Vénus est aujourd’hui une plage de sable noir très appréciée des habitants de Papeete, et dominée par un phare impressionnant datant de 1867 sous le règne de la reine Pomare IV.
Je m’arrête ensuite pour une marche en forêt aux trois cascades: Vainahutu, Haamarere Iti et Haamarere Rahi. Elles sont magnifiques, ainsi que la forêt, toutefois je fais le circuit au pas de course (ou presque, le sentier est accidenté), car mon chasse-moustiques semble davantage les attirer que les chasser… 🙂
Au stationnement des trois cascades, un tahitien vend des bananes en tas pour 200 francs. Les bananes d’un des tas sont toutes détachées… N’ayant pas lunché et ayant un p’tit creux, je demande au type:
– Puis-je acheter qu’une seule banane de ce tas?
– Oui.
– Merci… et combien je vous dois?
– Deux cents francs. (soit à peu près 2,35$)
– Deux cents francs?? C’est pas un peu cher pour une seule banane alors que vous demandez ce prix pour le tas au complet?
– Contrarié…Allez, donne m’en 50 centimes.. Quand même… 🙂
Les côtes nord et est sont de toute beauté! Sa route impeccable longe une mer sans barrière de corail dont les vagues bleues viennent mourir sur la côte avec bruit et fracas. Je reviens passer 16h30 au monastère, prise dans la circulation. Je vois tout de même tante Hélène pour une jasette avant les vêpres.
Et voici d’autres photos, format panoramique, du monastère et de son coucher de soleil, juste pour vous gâter un peu. Bisous…
Hey, hey, merci ma filleule! Je te croyais disparue! Bien contente de mettre un peu de soleil et de paix à la fin de tes journées! Attention, les Moais s’en viennent! Hahaha! xxx
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Bonjour chère marraine!
Tes textes et photos ferment la boucle de mes journées si chargées au travail… Chaleur, joie de vivre, sérénité sont au rendez-vous lorsque j’arrive à la maison! J’ai l’impression que je t’accompagne pour un second voyage!
J’espère que tu vas bien et que tout se déroule comme tu le voulais (je ne sais pas pourquoi mais je ne suis pas inquiète du tout)!
Watch out au retour, il annonce de la neige.. ça va être glissant! Hihi 🙂
Bisoux! Jessica xxx
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Ouais!!! Magnifique photos .
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