25 novembre – Toc-toc! Louise, c’est Christophe. Voici ton petit déjeuner!
– Merci, dépose-le sur la table de la terrasse!
Zut, déjà 10h! J’aurais dû mettre mon réveil. Je ramasse le plateau laissé dehors (pain frais, jambon, fromage et jus de fruits). À 11h, je quitte pour le village au moment où Christophe va conduire des touristes pour une location de voiture. J’en profite donc pour me faire déposer au village. J’ai hâte de boire un capuchino chez Mama!.
– Buenos dia Senora! Como esta?
– Hola! muy bien!
– Un café por favor.
– Un café? Si!
Je la vois prendre une bouilloire, y mettre de l’eau, la brancher et elle me fait signe d’aller m’asseoir. Non, ça doit pas être pour moi. Quelques minutes plus tard, elle vient déposer sur ma table un pot de sucre et un pot de… Nescafé!! Voyant que je n’avais toujours pas mis le café, elle me fait signe de mettre le café dans ma tasse… Je m’exécute, résignée à voir éclater ma bulle de bon capuchino… Sanglot…
– Con leche? Je demande du lait..
– Leche? No, no…. Oh si, un momento!
Je suis inquiète. Tout d’abord no et après si… Elle part et revient avec, dans une main une passoire, et dans l’autre, une grosse tasse à mesurer contenant un liquide douteux, ni blanc, ni beige. Je réalise qu’il s’agit de lait en poudre qu’elle a brassé avec de l’eau et qu’elle verse dans ma tasse par la passoire pour en filtrer les motons!!
Dans le texte d’hier, j’ai publié une photo de ce petit resto (tout à gauche avec Mama habillée en vert) comme dans un mail commercial, et on y voit également le commerce pour internet. Je suis assise à une table dans le passage de ce mail. Alors pendant que l’eau bouillait, je suis allée voir mon ami Carlo avec mon iPad pour acheter une heure de wifi – 2$. Il prend mon iPad (et il le regarde comme s’il s’agissait d’un diamant brut… je suis prête à bondir de l’autre côté du comptoir s’il fait mine de s’enfuir…) afin d’entrer le mot de passe. Une fois que le mot de passe est entré, mon iPad l’enregistre à vie (ou presque) et il captera le signal dès que je serai à proximité. Après 1h15 d’utilisation et ayant TOUT bu mon café, je retourne voir Carlo, qui me guettait du coin de l’oeil, pour lui donner 1$. Il lève le pouce! (Ici, ça signifie merci beaucoup t’es ben fine!. Hahaha!)
Là je dois avouer que je suis très embêtée sur la façon de vous faire voyager avec moi sur l’Île de Pâques. J’ai réservé une journée et demie de visite guidée avec Christophe, mon hôte et également guide certifié par l’Unesco pour l’Île de Pâques. La demie, c’est aujourd’hui. Demain, journée entière! Nous sommes cinq voyageurs, soit Xavier, son épouse Christine et leurs deux enfants, Axel, 12 ans et Mathieu, 15 ans, famille française en cours de voyage pour un tour du monde d’une année. Christophe est également Français, marié à une demie-pasquanne, alors croyez-moi, la Canadienne en bave pas à peu près, mais j’en ai que pour deux jours! Hahaha! Non, sérieusement, ils sont adorables, je me fais taquiner, je rend la monnaie, on rigole, et je déboulonne beaucoup de fausses légendes sur les Canadiennes, qu’il ne faut surtout pas confondre avec les Québécoises.
Des moai, il y en a des centaines. Alors je vais réserver un article pour en traiter de manière plus historique et technique. En attendant, voici quelques photos (ci-dessus) plus qu’inspirantes et pour les photos ci-dessous, je vais vous faire travailler un peu. À gauche, il s’agit d’un Moai femelle, le seul retrouver sur l’île. Regardez-là bien, on y aperçoit la poitrine, le nombril et le sexe de la femme. Mais il est vrai que certains angles du soleil permettent de mieux voir les détails. Je retournerai sur place lorsque j’aurai mon 4×4 samedi ou dimanche.
Ensuite, la photo du haut à droite est un pétroglyphe dont vous devez reconnaître la signification. Assez facile celui-ci. Au centre, une tête de Moai brisée. Je vous reviendrai sur le pourquoi, et celle du bas, c’est moi et ma main qui touche ou touche pas le mur de l’Ahu?. Ah-ha! C’est quand même 10 000$ d’amende… selon Christophe! 🙂
Certains d’entre vous, dont Claire L., s’inquiètent de ma qualité d’hébergement à l’Île de Pâques. Quand je parle de ma cabane, c’est que j’habite aux Cabanes Christophe. Voici donc un montage photos de ma cabane pour quatre personnes! Seul bémol, quand le frigo démarre, il enterre le bruit des vagues se fracassant sur les falaises tout juste en face!! Vous constatez donc que je profite d’une cabane confortable, mais les chants sont différents. Au moment présent (samedi 22h20), le fracas des vagues est bouleversant… (oui le frigo est en pause)
Merci d’être là!
Bonjour ou bonsoir Louise,
Merci de ta promptitude à me faire partager ton intérieur. Je n’étais pas inquiète pour toi mais plutôt curieuse de voir comment les pascualiens essayaient de nous fournir un certain confort nord américain. Tes photos sont toujours merveilleuses et me font rêver.
À bientôt,
Claire
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Bonsoir Claire,
Tante Hélène et ses compagnes se demandaient bien aussi, via courriel, ce que c’était ma cabane, car j’avais signalé à ma tante que j’avais une fuite d’eau de la toilette alors qu’elle me signalait de son côté, des infiltrations d’eau importantes dans son bureau suite à des pluies importantes sur Tahiti depuis mon départ.
Tu aimerais beaucoup cet endroit Claire. On s’en reparle!
Mes amitiés sincères,
Louise xxx. Et mes salutations au pèlerin!
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