Hier, bien installée à la table à pique-nique sur mon lot, j’ai plongé dans mes bouquins et cartes routières pour préparer un peu mes prochains jours. QUE C’EST EXCITANT!! Pis AYOYE que ça fait d’la route, pis sapristi que je suis privilégiée!!
21:40… hier soir, le soleil commence à peine sa nuit. Il fait encore très clair. Il a fait 28-30 C aujourd’hui, mais la soirée est fraîche. Je me décide à aller voir ce qu’ont l’air les douches. Généralement, j’utilise celle de ma roulotte, mais parfois, si c’est ben-ben propre, je me paie une longue douche, la grosse job quoi! Lavage des cheveux, rasage des différents recoins, etc. Ce n’est pas que je ne puisse pas le faire avec Criquette!! C’est juste que le réservoir des eaux grises serait vite rempli! 🙂 Donc, je vais inpsecter et je suis pas déçue: elles sont neuves, impeccables de propreté, modernes, etc. La gérante m’a donné un code d’entrée et indiqué que pour un « loonie », j’en avais pour six minutes. Au moment de mettre mon loonie, je me demande si les six minutes suffiront… Je ne me suis jamais minutée chez-moi!
Me semble que c’est vite passé six minutes…? Let’s go, je clenche sous la douche. Je me demande si on va me rembourser la minute perdue à attendre l’eau chaude… Ouf… c’pas reposant se dépêcher! À l’arrêt de la douche, je suis toute rincée, mais j’ai sauté la séance « rasage ». J’avais un autre « loonie », mais ça attendra! 🙂
À 450 km d’Edmonton, établie sur des terres agricoles très fertiles favorisées par un microclimat, une partie de la population d’origine québécoise de la région de Rivière-la-Paix, la plus grosse ville de cette région autrefois fréquentée par les voyageurs de la traite des fourrures, est demeurée francophone à plus de 40 %. Trois de ces communautés mettent leur patrimoine en valeur dans le Musée de Girouxville, lors du carnaval d’hiver Tout le monde dehors de Saint-Isidore et lors du Festival du miel de Falher. Elles ont choisi ces activités pour célébrer leurs origines et mettre en valeur leur culture francophone, pour se réunir et attirer des visiteurs. Regroupées dans des sections locales de l’Association des Canadiens français de l’Alberta, elles affirment ainsi leur identité et font connaître leur histoire, qui débute dans la première moitié du 20e siècle par un mouvement de colonisation dirigé par l’Église, à l’initiative des pères oblats Constant Falher et Jean-Baptiste Giroux.
Falher, au nord de Valleyview, située au cour d’une région francophone et capitale canadienne du miel, regroupe également plusieurs attraits touristiques dont la plus grosse abeille au monde et un festival du miel soulignant le fait que plus de 40% du miel canadien est produit dans cette région.
C’est vrai qu’elle est grosse… 🙂 J’ai dérogé un peu de mon itinéraire pour faire un tour dans cette région francophone. Ça me rallongeait d’à peine 50 km et c’est bon de sortir de la route principale. Donnelly accueille un important centre de généalogie… mais qui est fermé le dimanche. Étant de passage dans cette région vers 8h le matin, tout était fermé également à Falher. Mais le paysage en valait le détour!!
Encore des cultures à perte de vue!! Et j’ai pu observer une mère orignal et ses deux petits… me semble que c’est beaucoup pour une mère deux petits en même temps? Peut-être garde-t-elle le petit de sa meilleure chum! 🙂
Et que dire de ce jeune chevreuil (photo du haut) qui s’est bien amusé à cache-cache avec moi dans un champ de colza!
Ce sont mes premières « pompes à pétrole » que je voie au Canada. J’observe le mouvement lent et gracieux de ces extracteurs; la cause et la conséquence le sont moins.
L’Alaska Highway connecte Dawson Creek, CB à Delta Junction, AK (Alaska), autoroute longue de 2 092 km (1 390 miles). La route débute au Mile 0 à Dawson Creek. Les premiers 987 km de l’Alaska Highway sont en Colombie-Britannique, où ils sont identifiés comme BC Highway 97 North, et traversent en direction nord-ouest jusqu’à la frontière du Yukon. De là, l’Alaska Highway devient le Yukon Highway 1.
La construction de l’Alaska Highway débute le 9 mars 1942 et se termine le 25 octobre 1942, moment où il a été possible pour les véhicules de voyager sur les 2 092 km de l’autoroute. Considérée comme une des grandes réalisations du 20e siècle, cette route de pionnier a été initialement construite pour un besoin militaire, en réponse au bombardement de Pearl Harbor et de la menace japonaise sur l’Alaska et la voie maritime du Pacifique. (Source: the Mile Post)
Je n’ai déjà roulé que 54 km sur cette route mythique que j’en ai eu des sueurs froides en « descendant » à Taylor! Je m’installe au camping Peace Island Park à Taylor, un peu au nord-ouest de Dawson Creek. Ça promet!!
Je ne comprends pas ceci…
*** Je n’ai déjà roulé que 54 km sur cette route mythique que j’en ai eu des sueurs froides en « descendant » à Taylor! Je m’installe au camping Peace Island Park à Taylor, un peu au nord-ouest de Dawson Creek. Ça promet!! ***
Merci de m’expliquer.
Eh puis, j’aime bien les petits bonhommes que tu fais afficher (ou que les amis font afficher) dans les commentaires.
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Merci de me dire ce que tu ne comprends pas…Et les petits bonhommes sont choisis de façon aléatoire par le système.
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Wow! que de souvenir.J’ai vécue à Chewind pas loin de Dawson Creek quelques mois dans ma jeunesse avec Katimavik. Effectivementles paysages sont d’une très grande beauté. Beau voyage Louise et c’est toujours agréable de t’accompagner à distance.
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Merci Lou Ida! J’ai eu de la belle visite hier soir au camping… à Whitehorse! 🙂 xx
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Merci pour le partage, te lire est voyager avec toi, Criquette et Henri. Découvrir c’est fantastique.
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Merci Joëlle!
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