La journée sera froide et pluvieuse, ce qui remet en question ma décision de rester à Skagway un jour de plus pour y faire du vélo. Avec un seul navire de croisière à quai, je vais en profiter pour aller faire une marche « en ville » et faire quelques photos sans trop de touristes en avant-plan.
182 km – Total 10 302 km – Skagway, première ville incorporée de l’Alaska et la porte d’entrée du Klondike Gold Rush en 1898. Une partie du centre-ville de Skagway a été désignée Parc national historique de la Ruée vers l’or; près d’un million de visiteurs le visitent durant l’été. La population permanente est d’environ 1 100 habitants.
Les rues sont parallèles avec des trottoirs de bois et des bâtiments restaurés, rappelant l’époque de la ruée vers l’or il y a plus de 100 ans.
À l’exception des bus d’époque et de touristes venus par bateau, peu de véhicules circulent en ville. Les campings sont localisés à l’entrée de Skagway et tout à côté du port, permettant ainsi de ne pas utiliser son véhicule pour se rendre en ville. Lorsque des bateaux arrivent, la ville prend vraiment des allures de « ville piétonnière » pour touristes. De retour au camping au moment où la pluie commence, je décide de lever l’ancre et naviguer vers Whitehorse.
La route pittoresque aperçue hier depuis le train, est aujourd’hui couverte d’une brume épaisse. Je circule avec les feux d’urgence ne voyant pas plus loin qu’à une cinquante de pieds. Je passe la douane canadienne en Colombie-Britannique et après quelques kilomètres, j’entre au Yukon. Le sud de Carcross est touché par des incendies de forêts. C’est la première fois que j’en vois « live ». Malgré que ceux-ci soient petits, l’effet sur le paysage est tout de même très intéressant.
J’arrive à Carcross et m’installe avec Criquette près du lac pour luncher et y attendre Serge. Et oh surprise, la pompe à l’eau de la roulotte cesse tout à coup de fonctionner! Merde… elle est fort utile quand on n’est pas branché sur l’eau courante d’un camping. J’appelle le service d’assistance qui, dix minutes plus tard, me rappelle pour me donner le nom de quatre garages pour VR à Whitehorse. Je suis à près d’une heure de Whitehorse, Il est 13:30, vendredi, je ne veux pas rater les garages – ceux-ci ferment à 17h. Je texte Serge pour l’informer que je ne peux pas l’attendre et je file vers Whitehorse.
Au premier garage où je m’arrête, la dame vérifie où en sont ces mécanos sur les tâches en cours. Ils n’auront pas le temps de travailler sur mon cas… Mais elle me réfère à deux autres garages à proximité, dont j’ai déjà les noms. Je passe au 2e, pas le temps pour eux. J’appelle le troisième avant de m’y rendre; celui-ci accepte de me recevoir. Comme ils vont entrer mon véhicule et la roulotte au complet dans le garage, je déménage Mado dans le bureau sous la bonne garde du gérant qui ne rate pas l’occasion de me montrer des photos de son chat. 🙂
En moins de cinq minutes, le mécano vient me chercher et m’annonce que ma pompe fonctionne. Hey ben! Je les rejoins dans la roulotte où on se met à tout vérifier: pompe, batterie, connections, etc. Tout est en ordre! Le mécano pense à un « sweet spot » (pas certaine du terme exact). En fait il croit que la pompe n’a pas redémarré plus tôt car elle se serait arrêtée à un endroit précis, puis avec la pente, puis avec le gros câble électrique entortillé dans ce rangement où est la pompe, etc.
Il s’agit d’un modèle « bas de gamme » à son avis, mais considérant qu’elle est neuve, il ne recommande pas de la changer. Il me suggère de l’utiliser pour la soirée et demain matin plutôt que d’utiliser l’eau courante du camping. Si elle refait le même problème, il viendra ouvrir le garage pour changer la pompe. Je reviens dans le bureau pour payer ces 30 minutes de travail. Le gérant refuse: ils n’ont rien réparé, donc ils ne me chargent pas!
Non mais, sont-y assez fins ces Yukonnais?? Serge vient me rejoindre au camping, les bras chargés de gâteries et cadeaux: un savon yukonnais, un panier de bleuets et de fraises, des pêches bien mûres, une grosse bière locale et une touchante surprise: la copie d’une lettre et photo d’une boîte pleine de bébelles et autres gâteries que je lui avais fait parvenir lors de son séjour à Kaboul en 2004. Le contenu était pour les enfants afghans, mais il semble que ce furent ces collègues qui en avaient le plus profité! 🙂
Désolée pour toi Louise de n’avoir pas eu cette chance de revoir cette route pittoresque à son meilleur. Comme elle passe plus haut en montagne que le train, elle fut pour moi l’une de mes grands coups de coeur.
Quel voyage extraordinaire n’est-ce pas !!!
Bonne route! Madeleine ❤ ❤
J’aimeJ’aime
Oh que oui! Je manque pas d’adrénaline, crois-moi! xxx
J’aimeJ’aime
Toujours aussi intéressant de te lire et de regarder tes superbes belles photos…..
J’aimeJ’aime
Merci Sylvie… pou tes encouragements! 🙂 xx
J’aimeJ’aime
Quelle belle journée pour recevoir plein de cadeaux de chaleur humaine! xxx
J’aimeJ’aime
Ouiii!! xx
J’aimeJ’aime
Hehe salut Loue, avec tous les petits hics que tu as eu avec ta criquette, je pense que tu vas la connaître par coeur hein, bon reste vigilante avec les feux dans les alentours, juste te dire qu’ici il fait super beau avec un beau 28 degré et une belle brise chaude, pas pour t’ecoeure mais bon ……bisous chere amie tes photos sont super belles, 💕
J’aimeJ’aime
Je commence à la mettre à ma main! 🙂 Bisous!!
J’aimeJ’aime