Jour 2 – Portneuf-sur-Mer

Mon souper est monochrome.  Raviolis 4 fromages avec sauce au pesto. En accompagnement, des concombres libanais… Par solidarité?  Non, je les avais avant.  Avant cette catastrophe, avant ce désastre qui vous noue l’estomac juste à y penser.  Et ces images, ces témoignages qui vous jettent par terre, dont celui-ci de Ahmad Araji, présent du Club libanais d’Ottawa:

« Imaginez votre ville se faire balayer. Les gens sont dans la rue. Ils n’ont plus de maison.« 

À quelques kilomètres au sud de Portneuf-sur-Mer, Longue-Rive et son joli Parc de la Chute de Sault-au-Mouton.  Un sentier mène à un étroit pont suspendu (centre droit sur la photo) qui permet d’admirer la chute de Sault-au-Mouton d’un côté, et le fleuve de l’autre.

« L’écume tourbillonnant au pied de la chute serait à l’origine du nom de la rivière Sault-au-Mouton.  La chute de 24 m de haut fait bouillonner les eaux, donnant l’aspect d’un dos de mouton à la jonction de la rivière avec le fleuve St-Laurent. »  (lu sur un écriteau)

Petite église de Portneuf-sur-Mer

Ce pont suspendu swing comme sur un trampoline… ou presque! De l’autre côté, je rencontre un couple de St-Jérôme, équipé d’un gros truck 4X4 pneus larges et d’une roulotte conçue pour aller dans le bois! Elle est plus haute que les standards et est équipée d’un double « frame », deux essieux.  Le camion et la roulote étaient grimpés sur des pans de roc tout croches et malgré tout, il avait réussi à tout mettre à niveau.  Assez impressionnants ses blocs de mise à niveau!!

Je reviens au camping pour le lunch et prendre Mado avec moi pour une balade de 6 km sur le Banc de sable de Portneuf-sur-Mer.

Pour mieux comprendre l’attrait de cette région par les baleines.

L’eau salée de l’océan atlantique pénètre dans l’estuaire du Saint-Laurent par le chenal Laurentien, canyon sous-marin de près de 1 200 km.  Il finit à l’embouchure du Saguenay, tête du chenal, située à mi-chemin entre les Grands-Lacs et l’océan par une brusque remontée du fond marin de 300 mètres à 20 mètres.  Dans l’estuaire du Saint-Laurent, l’eau douce en provenance des immenses bassins hydrographique coule en surface vers l’océan, alors que l’eau froide salée de l’Atlantique coule au fond lentement et à contre-courant vers l’amont.

Deux fois par jour, à marée montante, l’eau froide et salée se heurte à la tête du chenal, forçant sa remontée vers la surface.  Cette forte rencontre des eaux, appelée upwelling, crée un milieu marin dynamique d’une grande richesse et des plus productifs.

Ce phénomène entraîne vers la surface des éléments nutritifs ainsi que du zoo plancton « le krill », tout en oxygénant l’eau.  Il déclenche à la fois une production et une concentration de nourriture recherchée par une grande diversité d’espèces, comme les poissons, les oiseaux et les mammifères marin.  Entre Portneuf et Tadoussac, le krill peut former des concentrations de plus de 15 km de longueur sur plusieurs centaines de mètres d’épaisseur!!  Un vrai régal pour les grands mammifères marins! (extrait d’un pamphlet sur Le Banc de Portneuf-sur-Mer)

Maman!! J’ai échoué! Viens m’chercher!!

 

 

 

14 réflexions sur “Jour 2 – Portneuf-sur-Mer

  1. Isabelle dit :

    Magnifiques photos sur la plage! Ça semble si paisible…
    Je ne sais pas quel itinéraire tu comptes emprunter, mais au cas où tu comptais aller visiter des villages autochtones, vérifie s’ils sont ouverts avant. La plupart sont présentement fermés à cause de la difficulté à gérer la pandémie dans ces endroits reculés. 😉 Juste au cas! Sinon, bonne suite à ton périple! 😀

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  2. Colette Lebel dit :

    Très belles photos et belles descriptions j’ai hâte de voir ça en personne . Je part la semaine prochaine avec Robert, Madeleine, mon frère Yvon et Marjolaine pour la côte Nord avec 2 motorisés pour 15 jours. Beau voyage à venir. Bonne continuité de voyage.

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  3. Gaétan Duquette dit :

    Le Banc de sable de Portneuf attire les bécasseaux et pluviers par milliers en septembre et octobre. Imagine Mado devant un tel spectacle. Tu étais juste un peu trop tôt. Ils nichent dans l’Arctique et s’y reposent durant leur migration avant de repartir parfois aussi loin que l’Amérique du Sud. De grands voyageurs, comme toi.
    Gaétan

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    • Et j’ai évidemment pensé à toi en arrivant à cet endroit! Je t’ai pris une liste de tous les oiseaux aperçus sur ce banc de sable. Et non, je ne veux pas imaginer Mado devant un tel spectacle… Les moineaux changeraient leur site de migration vite fait!! Hahaha!

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