Je retrouve l’île qui m’aime tant. Celle qui me rappelle à elle. Constamment.
Île envoûtée de vents, où s’envolent casquettes et mouettes.
J’adore le vent. C’est réciproque.
Parfois il exagère. Et s’acoquine.
À la rafale qui souffle jalousement sur le plaisir de la caresse d’une brise sur la peau pudiquement nue.
À la bourrasque éphémère qui cajole, inlassablement insistante, agressante. Fatigante.
Va te venter ailleurs. Que je souffle un peu.
Rivière-Ouelle
