» Île paradisiaque « ,  » perle du St-Laurent « ,  » joyau naturel « , les qualificatifs ne manquent pas pour décrire cette île dans le golfe du St-Laurent.

(Allez au Jour 1)

Photo satellite de Wikipédia

Grâce à l’efficacité de Jessica de Voyage Coste (Coopérative de solidarité en tourisme équitable), le 28 juillet prochain je m’envolerai avec Air Inuit vers l’Île d’Anticosti pour un court séjour de 7 nuits en forfait gastronomie et autonomie (très important) à l’auberge McDonald sur bord de mer. (voir la carte de l’île)

Au menu: plein air, photographie, air pur, photographie, lever de soleil, photographie, coucher de soleil, photographie, randonnée pédestre, photographie et SILENCE!! L’île est grande, 7 893 km2 (222 km de long et 16 à 48 km de large), 16 fois la dimension de l’île de Montréal, d’une taille comparable à la Corse. La route principale faite de gravier traverse l’île d’est en ouest sur 264 km.

En ce matin du 1er juillet, je m’installe au balcon en compagnie de mes café-journal (électronique bien sûr) avec en tête l’espoir d’un peu de tranquillité en cette journée de congé. Le climatiseur de mon nouveau voisin du dessous toussote et crachote, dégouline, signe d’une longue nuit de travail ininterrompue. Tiens, voilà une grosse « van » qui débarque un tracteur muni de pelle mécanique et marteau piqueur chez mon voisin d’en arrière – 7h30. Le type sur le tracteur me semble énorme, disproportionné… peut-être est-ce un modèle réduit, pas le monsieur… le tracteur bien sûr. Et si c’était un Kent Nagano qui donnait le ton à tous ces instruments et calmait tous ces musiciens intempestifs? Ça fausse tellement et agressivement…

Vite ça presse! J’ai besoin de sentir l’AIR PUR et d’entendre le SILENCE, jumeaux siamois inséparables.

(Allez au Jour 1)